Écoutez:
* winter morning blues
pour Abdelrazik
Écoutez une déclaration d’Abousfian Abdelrazik enregistrée le 1er avril 2009 en cliquant sur la touche de lecture ci-dessous. Vous pouvez télécharger la version MP3 ici.
Supporters and Abdelrazik deliver letter to the Ambassador of Sudan and Prime Minister of Canada. The letter demanded answers, an apology, reparations. It is five years since Abdelrazik entered the Canadian consulate in Sudan and refused to leave until he was allowed to return to Canada. No one has been held accountable for the crimes committed against him.
Abousfian Abdelrazik a été radié de la liste noire de l'ONU.
Le quotidien montréalais La Presse publiait un article basé sur une fuite d’informations du SCRS qui faisait état d’allégations non fondées contre Abousfian Abdelrazik. La divulgation illégale du document du SCRS était stratégiquement réglée : La requête de radiation de M. Abdelrazik de la Liste 1267 du Conseil de de sécurité est présentement étudiée par les Nations Unies.
Voici la réponse du Projet retour au bercail à cette fuite illégale
Abdelrazik a soumis, par le biais du nouvel ombudsman, une demande pour être retiré de la liste au « Comité 1267 » (essentiellement, c’est le Conseil de sécurité de l’ONU). Cela met en branle un processus de révision qui pourrait durer entre six et dix mois. Abdelrazik pourrait donc recevoir une réponse n’importe quand entre le 25 juillet et le 25 novembre 2011.
A Montréal, autour de 100 personnes ont marché en solidarité avec Abousfian Abdelrazik sur un trajet croisant plusieurs institutions complices du régime de mise à l’index 1267 de l’ONU. Des marches ont aussi été tenues à Regina et Saskatoon.
Le Congrès du Travail du Canada a invité Abdelrazik à raconter son histoire lors de sa conférence « Rise up! » à Ottawa. Hassan Yussuff a offert à Abdelrazik un “salaire anti-sanctions”. Les 540 militantes et militants syndicaux de partout au Canada se sont ensuite joints à la campagne en contribuant au fond « Just Work ». Au total, c’est près de 6000$ qui a été transmis à Abdelrazik pour supporter ses efforts d’éducation et de diffusion de son cas à travers le Canada.
Abdelrazik et une douzaine de ses allié-e-s de Calgary ont visité le bureau de comté de Stephen Harper dans Calgary-Sud. Abdelrazik a remis au personnel du bureau une lettre qui, l’a-t-on assuré, serait remise sans faute à Stephen Harper.
Vous pouvez lire la lettre ici (en anglais seulement)
Abousfian Abdelrazik débute une tournée de conférence qui le mènera dans cinq villes canadiennes de Saskatoon à Vancouver. Il s’agit de la deuxième partie de sa tournée de conférences qui a débuté l’an dernier, quelques mois après son retour au Canada. La première partie a débuté à Halifax et s’est terminée à Winnipeg. Dans la seconde partie, Abdelrazik a tenu des conférences à Saskatoon, Regina, Edmonton, Calgary et Vancouver. Les conférences ont été organisées par divers groupes impliqués dans les luttes de justice pour les migrant-e-s, dans la solidarité avec le peuple palestinien, dans le syndicalisme, les droits humains, la recherche universitaire, le journalisme et l’action anti-raciste.
La Cour fédérale du Canada a emis une décision en faveur d'Abdelrazik. La décision va le permettre de poursuivre en justice le Ministre d'affaires étrangères Lawrence Cannon pour son rôle dans l'affaire Abdelrazik (voir les mises à jour du 30 et 12 avril ci-dessous).
On August 6th, the UN Special Rapporteur on the promotion of human rights while countering terrorism issued a report concluding, among other things, that the Security Council had gone beyond its mandated powers in setting up the 1267 regime in the first place.
Les avocats de M. Abdelrazik ont déposé une contestation judiciaire du régime 1267 en Cour fédérale. Celle-ci demande l’annulation du Règlement sur Al-Qaïda et les Talibans, réglementation mettant en application le régime 1267 au Canada.
Lawrence Cannon, ministre des Affaires étrangères, est le ministre responsable de la mise en application du régime de sanctions des Nations Unies. Il a été obligé de répondre à la vague la plus récente de révolte contre le régime 1267 au Canada.
Le 18 mai, Canwest a indiqué que M. Cannon avait déclaré ce qui suit :
« Dernièrement, nous avons appuyé une demande visant à ce que le gouvernement du Québec paie un certain montant pour aider M. Abdelrazik. Nous ne nous y sommes pas opposés… »
Cela étant dit, le ministère continue de soutenir qu’il incombe à M. Abdelrazik et à ses avocats de faire rayer son nom de la liste…
« Tout ce que je peux dire, c’est que j’ai essayé par le passé de voir à ce que M. Abdelrazik ait l’appui nécessaire pour faire rayer son nom de la liste de l’ONU. Malheureusement, cet effort a échoué. »(Tobi Cohen, Canwest, « Labour leaders defy UN Sanctions », 18 mai 2010)
La déclaration de M. Cannon est trompeuse et fallacieuse.
La Cour fédéral a entendu les arguments du gouvernement selon lesquels des parties de la poursuite d'Abdelrazik devraient être laissées tombées, incluant la poursuite spécifique contre Lawrence Cannon, le Ministre des Affaires étrangères qui a refusé d'émettre un passeport temporaire à Abdelrazik afin qu'il puisse revenir au Canada. Les avocats d'Abdelrazik ont défendu la poursuite. Les audiences se poursuivront le 30 avril prochain, avant qu'une décision ne soit rendue.
Abdelrazik's lawyers pressing court to hold Cannon accountable (Globe and Mail)
Abdelrazik a reçu une lettre confirmant que son compte de banque avait été gelé à cause des sanctions en vigueur au Canada sous le régime 1267 de l’ONU. Ce compte bancaire représentait toutes les épargnes de M. Abdelrazik, une modeste somme héritée à la mort de sa femme.
Le Projet retour au bercail lance une campagne, "Pour que le nom d' Abdelrazik soit rayé de la liste immédiatement", pour les six prochains mois afin de libérer Abousfian Abdelrazik d'une prison sans mur. Les deux revendications sont :
Abdelrazik a été invité à témoigner devant le Comité permanent des affaires étrangères et du commerce international à propos de sa vie sous le régime de la liste 1267. Abdelrazik a expliqué que le fait qu’il soit « listé » a été utilisé afin de retarder son retour au Canada durant quatre années et il a décrit comment cette situation affecte sa vie quotidienne depuis qu’il est de retour au Canada; par exemple, la Banque Royale du Canada a refusé de lui ouvrir un compte de banque à cause que son nom figure sur la liste 1267.
Amir Attaran, professeur de Loi à l’Université d’Ottawa, a également témoigné en tant qu’expert sur le régime de la liste 1267. Il a argumenté que le fait de décrire la liste comme étant un régime légal injuste lui donne une légitimité excessive – il est préférable de le percevoir comme un régime diplomatique desservant des objectifs politiques. Attaran a appelé le gouvernement à abroger immédiatement le règlement interne mettant en application la liste 1267 au Canada. Les membres des trois parties de l’opposition, incluant les trois porte-paroles de l’opposition pour les Affaires étrangères, ont posé quelques questions alors qu’ils cherchent à comprendre quelle position ils devraient adopter sur la question.
La Cour Suprême du Royaume-Uni a annulé la législation mettant en application la liste 1267 des Nations Unies dans ce pays. Elle a stipulé que le régime violait les principes fondamentaux du droit commun, telle que la présomption d’innocence.
(Voir le jugement – PDF ci-joint)
Afin de souligner la journée internationale des droits de la personne, un rassemblement public s'est tenu à Montréal en solidarité avec Abousfian Abdelrazik le 12 décembre 2009, dénonçant la façon dont celui-ci est toujours « emprisonné » par la liste 1267 de l'ONU. Un groupe de personnes a voyagé depuis Sioux Lookout, où Abdelrazik avait pris la parole en octobre dernier dans le cadre d’une tournée pan-canadienne, afin de se joindre à la manifestation pour soutenir Abdelrazik et dénoncer la violence continuelle de ce que l’on nomme la « guerre contre le terrorisme » .
Un excellent vidéo réalisé par Stephan Kazemi, « La journee internationale des droits de la personne d'Abousfian a Montreal » : avec des discours inspirants de Tatiana Gomez et Gaynde Djibril
Photos par Shahrzad Arshadi ayant pour légendes d’autres déclarations du rassemblement
AbouSoufian a tenu sa première conférence de presse à la tribune de la presse parlementaire le 23 juillet. De manière éloquente, il a parlé de quelques-unes des horribles choses qui lui sont arrivé au cours des six dernières années, bien qu'il soit évidemment impossible de résumer tout cela en une vingtaine de minutes..
La demande de rencontre (avec les ministres Van Loan et Cannon) a été repétée lors de la conférence de presse. Abdelrazik avait déjà demandé à rencontrer ceux-ci afin de discuter d'imputabilité quant à son histoire et afin de voir quel rôle ils pourraient jouer pour qu'il soit retiré de la liste 1267. En revenant de la conférence de presse, les avocats d'AbouSoufian ont pris connaissance de deux lettres envoyées le matin même par les ministres Van Loan et Cannon qui refusent de rencontrer AbouSoufian. Chacune des lettres n'a donné aucune explication quant à leur refus de le rencontrer. Vous pouvez lire les lettres ici.
Abdelrazik examine maintenant les étapes à franchir compte tenu du refus des ministres de le rencontrer.
Le Globe and Mail a publié une série de notes échangées entre des hauts fonctionnaires des Affaires étrangères à Ottawa et des agents de l'ambassade canadienne à Khartoum qui révèlent qu'Ottawa a été averti en mars 2006 d'agir rapidement pour rapatrier M. Abdelrazik car une section du gouvernement soudanais examinait la possibilité d'une «solution définitive» dans son cas.
Abdelrazik a immédiatement renouveler sa demande de rencontre avec Cannon et Van Loan afin d'entamer une discussion sur les graves abus dont il a été victime.
Le 7 juillet, AbouSoufian s'est présenté devant le juge de la Cour fédérale Russel Zinn, qui avait ordonné au gouvernement fédéral de le ramener à la maison. Dans le texte de sa décision le juge avait indiqué qu'il croyait que le gouvernement avait agit de mauvaise foi et il avait organisé cette audience du 7 juillet simplement pour s'assurer qu' AbouSoufian était bien revenu à la maison.
AbouSoufian avait bien hâte de remercier le juge Zinn pour sa participation active dans sa libération de la situation intolérable dans laquelle il se trouvait. Cependant, le juge Zinn ne lui a pas accordé l'autorisation de parler car a-t-il dit il serait inapproprié qu'AbouSoufian remercie la Cour, car il a tout simplement été traité comme n'importe qui l'aurait été, conformément à ses droits. La décision de la Cour de le ramener à la maison était la seule qui respectait ses droits.
Le juge a dit qu'il était approprié de s'adresser aux avocats du gouvernement - ces mêmes personnes qui avaient été activement présentes dans la violation des droits d'AbouSoufian pendant des années - et de les remercier d'avoir respecté sa décision et pour avoir été plus loin en fournissant une escorte de la GRC.
Zinn, qui a, sans aucun doute, subi beaucoup de pression du milieu gouvernemental suite à son jugement solide, a aussi fait certaines remarques à AbouSoufian, l'avisant de laisser le passé dernière lui et de se tourner vers l'avenir. AbouSoufian devrait devenir le héros de sa propre vie! Même si AbouSoufian a lu le roman anglais du 19e siècle auquel il a fait référence, il s'agit d'un conseil plutôt inusité à donner à un homme qui, au cours de ses 6 dernières années, a perdu le contrôle de sa vie et qui doit encore vivre sous les contraintes de la liste 1267.
S'adressant aux médias après, AbouSoufian a dit « Je veux que les gens qui ont joué un rôle dans cette affaire fassent face à la justice, non pas par esprit de vengeance mais plutôt parce que je ne veux plus que cela n'arrive à aucun citoyen canadien».
Le 7 juillet 2009, Abdelrazik a aussi fait un 1er pas dans la nouvelle phase de sa campagne en écrivant au ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon et au ministre de la Sécurité publique Peter Van Loan, pour leur demander une rencontre afin de discuter d'une réponse juste et appropriée aux abus graves dont il a souffert et du rôle du Canada dans le retrait de son nom de la liste 1267 de l'ONU.
Après six années d'exil Abousfian Abdelrazik enfin de retour au Canada! Il a atterri à Toronto, où il a été accueilli par des amiEs et des sympathisantEs. On suite, il a procèdé à Montréal où l'attendait un autre manifestation d'appui.
Voir les photos et les détails de son arrivée à Toronto et à Montréal!
Accompagné de son avocat, Yavar Hameed, Abousfian a pris son vol à Khartoum. Il est finalement sur le chemin du retour!
Suivez les mises à jour au fur et à mesure: http://twitter.com/retouraubercail
Avocat Yavar Hameed est arrivé à Khartoum. Abousfian Abdelrazik va arriver à la maison samedi 27 juin à 16h40, après six années d'exil au Soudan.
Ou suivre son rapatriement sur twitter.
With only one day left before the court-issued deadline to provide travel arrangements, Justice Minister Rob Nicholson responded to opposition questioning that the government would comply with the court order.
A letter co-signed by over 200 union activists from dozens of unions and every part of Canada was sent to Minister Cannon this morning. Qualifying the government’s actions in Mr. Abdelrazik’s case as “disgraceful”, the letter demanded that the Minister respect the Federal Court ruling and urged him to make use of a plane ticket already purchased for Mr. Abdelrazik by people from across Canada, for a flight scheduled to leave Khartoum tomorrow afternoon (local time), June 12th.
Lire le lettre ici.
Lire le communiqué de presse ici.
La Cour fédérale a rendu une décision qui exige que le gouvernement canadien émette un passeport d'urgence à M. Abdelrazik et planifie un moyen de transport en vue de le ramener à Montréal, et ce en dedans de trente jours. Ce jugement a statué que le droit constitutionnel de M. Abdelrazik d'entrer au Canada a été violé.
Lire la décision ici.
Lire les extraits les plus importants ici.
L'avocat d'Abousfian Abdelrazik, Yavar Hameed, a annoncé aujourd'hui dans une conférence de presse à Ottawa que le montréalais compte prendre l'avion pour revenir chez lui le 12 juin 2009 pour se présenter au Comité permanent des affaires étrangères avant l'ajournement estival du Parlement. Abousfian a demandé au gouvernement qu'il lui fournisse les documents de voyage dont il a besoin pour embarquer dans l'avion.
Au même temp, Denis Lemelin, président du Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes, et Ihsaan Gardee, Directeur général de CAIRCAN, ont annoncé que leur organisations se préparaient à participer à l'envoi d'une délégation de la société civile au Soudan pour accompagner le retour au foyer d'Abousfian Abdelrazik le 12 juin.
During an exchange between Paul Dewar and Lawrence Cannon in the Standing Committee for Foreign Affairs on 25 May 2009, Lawrence Cannon stuck to the line that the fact that Abousfian's name appears on the 1267 list means that Canada cannot bring him home. When Dewar pointed out that the coordinator of the UN committee which monitors the list had stated publicly that there was a clear exemption made to allow people to fly home, Cannon did not clarify his position. When Dewar pointed out that Canada had in any case already asked for (and received) an exemption from the UN 1267 committee (to allow Abousfian to live in the Embassy and receive a living allowance of $100 / month), Cannon appeared downright confused.
Court hearing closed after two days. Abousfian's lawyers asked the Federal Court to order the bring him home immediately, using any safe means at their disposal. During the course of the government's argument about why they should not act to bring Abousfian home, the federal government lawyer parrotted Lawrence Cannon's statement that Abdelrazik should get himself off the UN list. Federal Court Justice Zinn replied, according to the Ottawa Citizen, "It's like Kafka, isn't it? How can you respond, when you have no idea why you're on the list in the first place, other than that you're an associate of al-Qaida, whatever that means?" The Judge could take several weeks to render his decision. More details forthcoming.
On Monday, April 27, the MP for Ottawa Centre Paul Dewar, presented the following motion to the Standing Committee on Foreign Affairs in Parliament: "That Abousfian Abdelrazik be asked to appear before the Standing Committee on Foreign Affairs". The Foreign Affairs committee decided on Wednesday, 29 April to move this motion ahead of other motions in the line up, thus sending a strong message to the government about the importance of the issue. The committee is also seeking legal analysis to see how the motion would affect Mr. Abdelrazik's status and what the process would be for repatriating him to Canada to appear before the committee. The committee will begin debating the motion on Monday, 4 May, and hopefully will vote on it.
The motion passed on May 4th. Tories abstained. The motion mandates the committee to make arrangements for Abdelrazik to appear before it, in Ottawa.
On 6 May, the government issued a statement in response to the standing committee motion. Once again they said they would not bring him home, citing the fact that Abousfian's name appears on the UN "blacklist" as a reason to refuse him the travel documents he needs to return to Canada. His name was placed on the blacklist by the Bush administration in 2006.
But just hours later, the Globe and Mail ran an article quoting Richard Barrett, who heads up the UN body which oversees the blacklist, as saying, "Whether it is Abdelrazik or anybody else, it is up to the state in question whether they want to allow the person to come back or not." According to the Globe, Barrett "said that the travel ban exemption allowing for the return of a citizen is so clear in the UN resolutions that governments need not - and most don't - even apply for permits."
On Monday, April 27, the MP for Ottawa Centre Paul Dewar, presented the following motion to the Standing Committee on Foreign Affairs in Parliament: "That Abousfian Abdelrazik be asked to appear before the Standing Committee on Foreign Affairs". The Foreign Affairs committee decided on Wednesday, 29 April to move this motion ahead of other motions in the line up, thus sending a strong message to the government about the importance of the issue. The committee is also seeking legal analysis to see how the motion would affect Mr. Abdelrazik's status and what the process would be for repatriating him to Canada to appear before the committee. The committee will begin debating the motion on Monday, 4 May, and hopefully will vote on it.
Le 3 avril, juste avant le départ prévu du vol d'Abousfian, ses avocats à Ottawa ont reçu une télécopie faisant état, sans explications, que Lawrence Cannon avait refusé de lui accorder un passeport. Lisez cette lettre ici.
Le 27 mars 2009, alors qu'aucun document de voyage n'avait encore été émis, le ministre Cannon a dit:
« D'après ce que j'ai compris, cet individu figure sur la liste 1267 des Nations Unies, et il me semble qu'il devrait, en tout premier lieu, être en mesure de faire retirer son nom de cette liste avant [.] de faire tout autre geste ou toute autre action. »
“Every citizen of Canada has the right to enter, remain in and leave Canada” (section 6).
"...that nothing in this paragraph shall oblige any State to deny entry into or require the departure from its territories of its own nationals”. (UN Resolution 1390 and subsequents).
“Mr. Abdelrazik is subject to an assets freeze, arms embargo and travel ban. Note, however, that as for all Canadian nationals, Mr. Abdelrazik retains the right to return to his own country of nationality. International law expressly provides for a right to return, and prevents states from denying return to own’s [sic] state of nationality.”
“Passport Canada will issue an emergency passport to Mr. Abdelrazik, upon submission of a confirmed and paid travel itinerary to the Consular Section of the Canadian Embassy.”
On March 15, 2009, Mr. Abdelrazik presented a copy of his ticket to the Canadian Embassy in Khartoum requesting a travel document. On March 16th, Mr. Abdelrazik’s lawyers echoed his request with the government’s lawyers. His fight was scheduled for April 3, 2009 and the airline required a copy of the travel document by April 1st.
Le Réseau de la Commission populaire est un groupe de travail du GRIP-Concordia qpirgconcordia.org 514.848.7585 info@qpirgconcordia.org
Contactez le Réseau de la commission populaire: GRIP-Concordia - Réseau de la commission populaire c/o Université Concordia 1455 de Maisonneuve O Montréal, QC, H3G 1M8 commissionpopulaire@gmail.com
Ce site est basé sur le Fluid 960 Grid System